Rage à la Fantastikcon !

Fantastik Con 2017

Rendez-vous à  la Fantastikcon Saison 1 (La Garde), le vendredi  22 et le samedi 23 septembre 2017, sur le stand de Rage ! J’aurai avec moi le premier album de Rage, les deux premiers épisodes de la série Rage, et le Portfolio Rage en tirage limité !

Les pages N/B de Rage 3 sont presque finies, et elles sont bourrées d’action ! Et si vous passez à mon stand, je pourrais même vous les montrer ! Le dessinateur Alex Nascimento s’est surpassé sur cet épisode, et ce n’est que le début !

Worlds of Rage 2 est toujours en cours de production, mais devrait être terminé avant la fin de l’année. Je vais ensuite combiner les deux premiers numéros pour vendre enfin la version imprimée sous forme de compilation en festival.

L’App iOS de Rage est toujours absente de l’iTunes Store, mais je vais commencer à travailler sur sa nouvelle version dès qu’Apple lancera la nouvelle version de son langage de programmation Swift (à partir du 25 septembre).

Le JdR de Rage est toujours en cours de production. Je vous en dit plus dès que j’ai plus de nouvelles.

On se retrouve à la Fantastikcon !

Un mot sur les festivals et les séances de signatures

Participer à un festival de BD ou à une séance de signatures en librairie, c’est souvent un plaisir, mais c’est aussi un travail. Pour vous donner une idée, on ressent le même type de fatigue qu’un vendeur sur une surface de vente. Si en plus vous êtes en auto-édition, vous ne travaillez pas en tant qu’employé, et tous les frais sont à votre charge. Mais comme beaucoup de gens ont l’air de penser que je pars en festival uniquement pour m’amuser, je vais vous donner un exemple, qui vous permettra peut-être de comprendre les problèmes auxquels devraient s’attendre les petits éditeurs et les auteurs méconnus :

Le samedi 6 mai 2017, j’ai été invité au Printemps des comics de Nice par une association spécialisée en comics. Tout content d’y aller au même titres qu’un auteur de comics, j’ai fait le voyage Toulon-Nice (à mes frais), pensant dédicacer dans une librairie spécialisée en comics. Mais ça, c’était pour les autres. Moi, je me suis retrouvé dans la librairie d’à côté, qui était plutôt spécialisée dans les fournitures scolaires. Dans la journée, je n’ai dû voir passer qu’une vingtaine de clients, et ce n’étaient pas des fans de BD. Mais j’ai quand même réussi à vendre un livre. Statistiquement, sur une vingtaine de personnes, c’est normal, les BD de Rage marchant un peu mieux ces temps-ci. Normalement, quand un auteur dédicace dans une librairie, l’éditeur donne un pourcentage au libraire. 30% quand le livre est dispo dans leur librairie. Parfois moins quand le livre ne l’est pas, comme c’est le cas des BD de Rage. Comme rien n’avait été négocié à l’avance, la vendeuse m’a demandé de lui envoyer une facture en déduisant les 30%. J’en ai quand même parlé à l’organisateur du Printemps des comics, en lui disant qu’il aurait pu me le dire à l’avance, puisque je n’aurais pas fait le voyage en le sachant (même avec un taux de ventes correct, si on enlève 30% sur chaque livre, le bénéfice ne sera pas assez important pour rembourser les frais de transport Toulon-Nice). L’organisateur m’a dit qu’il ne le savait pas, a trouvé ça scandaleux, et m’a dit qu’il passerait en parler à la librairie. Quand je l’ai relancé quelques mois plus tard, il ma dit qu’il me rembourserait l’intégralité du prix du livre quand je passerai au Mangame Show de Fréjus, auquel j’étais également invité.

Tout content d’aller au Mangame Show au même titre qu’un auteur de comics, j’ai fait le voyage Toulon-Fréjus le samedi (toujours à mes frais). Mais là, surprise. L’association a bien réussi à avoir le nombre de tables prévues, mais pas la surface correspondante. Donc la dernière table s’est retrouvée coincée contre la paroi de séparation du stand. Impossible de s’assoir derrière la table. J’en ai parlé au responsable, qui m’a dit qu’il était impossible de faire autrement pour le moment, mais qu’au pire je pouvais installer les livres, et rester debout devant la table. Je suis resté debout une heure devant le stand, puis j’ai fini par rentrer. J’aurais bien voulu en parler au responsable avant, mais impossible de le trouver. Je lui ai envoyé un message l’informant que si le problème était résolu dimanche, je pouvais revenir (je suis comme ça… je ne comprends pas vite…), et comme je n’ai reçu aucune réponse, j’en ai déduit que le problème n’avait pas été résolu et je suis resté chez moi.

Puis, j’ai envoyé au responsable un nouveau message lui demandant le remboursement du livre vendu en librairie au Printemps des comics (et non pas de l’aller-retour Toulon-Fréjus, puisqu’il était entendu qu’il était à mes frais…). Il m’a répondu en substance qu’il était passé à la librairie, que la personne avec qui il en a parlé (la vendeuse, probablement) n’avait pas l’air au courant, et qu’il avait laissé son numéro pour être rappelé par le responsable de la librairie. Qui ne l’a pas rappelé. Je suppose que le responsable du Printemps des comics passera donc à la librairie à l’occasion pour en reparler, et qu’il tombera de nouveau sur la vendeuse qui n’est pas censée s’occuper de ces problèmes. De mon côté, n’étant pas au courant des arrangements entre le responsable du Printemps des comics et le responsable de la librairie (à priori, il n’y en a aucun), je vais envoyer une facture à la librairie en enlevant les 30% qu’ils m’ont demandé. Je doute que l’association à l’origine du Printemps des comics de Nice me réinvite (je ne vois pas trop ce que ça leur apporte d’ailleurs, puisque je ne suis pas assez connu. Dans ces cas là, je suis plutôt en position de demandeur, le demandeur étant le type dont on a rien à foutre…), mais à ce stade, je ne participerai plus à aucune de leurs manifestations en tant qu’invité, même avec la promesse d’un remboursement des frais, ces deux dernières invitations m’ayant rendu un peu superstitieux…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *